Dessine à la maison

Aujourd’hui, je vous propose un atelier aquarelle sur le thème de l’oiseau. Le règne animal a toujours ét é source d’inspiration pour les artistes et l’oiseau se prête particulièrement bien à la technique de l’aquarelle. Pour les débutants, quelques conseils de base pour la mise en place : dessin ez avec un crayon de mine sèche (H). Commencez toujours par peindre les couleurs de valeurs claires, puis les couleurs de valeurs moyennes et finissez par les couleurs de valeurs foncées. Vérifiez vos mélanges sur une feuille test avant de les poser sur votre dessin. Les blancs de l’œil de l’oiseau peuvent être réservés avec la « gomme à réserver » (drawing gum). N’oubliez pas de travailler sur une surface humide pour certains effets de fusion. Bon courage à tous et n’hésiter pas à m’envoyer vos dessins.  

Nouvelle publication pour Annie Devilliers avec un joli paysage de neige peint à l’huile et au couteau. Une technique ou le lâcher-prise a son importance sur le rendu final du tableau. Et même si le « repentir » est ici permis, il ne faut pas strier la surface de nombreux passages. Souvent, le plus dure est de savoir s’arrêter au bon moment sous peine d’alourdir l’ensemble. Annie fait preuve d’une belle maitrise et nous restitue un joli paysage d’hiver, félicitations. N’hésitez pas à laisser un commentaire d’encouragement.

Les palettes limitées ne sont pas réservées aux peintres débutants. De nombreux artistes professionnels limitent le nombre de couleurs avec lequel ils travaillent. L’artiste le plus connu est peut-être Anders Zorn, un peintre suédois actif à la fin du XIXe siècle et au début du XXe qui a développé une palette de couleurs qui porte son nom. Cet autoportrait de 1896 a été réalisé avec la « palette Zorn » en quatre couleurs, que l’on peut également voir dans le tableau. Bien que les érudits aient débattu des couleurs exactes utilisées par l’artiste, la palette Zorn est souvent considérée comme étant composée d’ ocre jaune, de vermillon, de noir ivoire et de blanc. Certains croient qu’il a utilisé du rouge de cadmium plutôt que du vermillon ; quoi qu’il en soit, le rouge de cadmium est un substitut moderne au vermillon, qui est toxique. Ces quatre pigments sont capables de faire une gamme complète de couleurs, malgré le fait que la palette ne

Merci à Véronique Blain qui poste une jolie peinture à l’huile (un détail d’un tableau de Paul Véronèse) et un dessin au crayon graphite. C’est la deuxième publication de Véronique qui nous avait fait partager trois autres dessins au crayon. (Nouvelle publication du 15 avril). Une huile sur toile peinte en fines couches de glacis successifs éclaire le tableau d’une jolie lumière dorée. Merci de nous en faire profiter et félicitations pour ce travail accompli.  N’hésitez pas à laisser un commentaire d’encouragement.

À travers l’histoire de l’art, de nombreux artistes parmi les plus connus, ont souvent copié les dessins de « Grands- Maîtres ». Une formation bénéfique qui permet de faire beaucoup de progrès et d’élargir sa propre vision du dessin. Aujourd’hui, Marie France Schlichter poste une reproduction de Pierre Paul Rubens représent a nt son fils « Albertus ». U n portrait très bien réalisé au crayon traduisant le regard pétillant d’un jeune homme. Félicitations pour la précision de ton trait et continue d’observer les œuvres qui ont fait l’histoire du dessin. N’hésitez pas à laisser un commentaire d’encouragement.  

Pour un bon nombre d’artistes, le confinement est l’occasion de recentrer sa création sur une proximité restreinte. Pierre Bonnard est un peintre qui tout au long de sa vie a cherché à traduire dans sa peinture un quotidien presque désuet magnifié par la couleur. Son espace de vie était aussi un espace d’observation et de création. Tout était prétexte à la peinture, de la table de la salle à manger, la cheminée dans le salon, le miroir de la salle de bain, le chien sur la terrasse à Marthe, sa femme qui pose dans toutes les pièces de la maison Sa fidélité aux sujets de tous les jours l'a longtemps fait considérer comme le peintre attardé des rituels et plaisirs bourgeois d'avant la Première Guerre mondiale. Ses scènes d'intérieur peuvent passer pour des concentrés de vie bourgeoise passéistes, et il s'est de plus en plus limité à la représentation d'un quotidien sans aspérités, qui semble magnifier un bien-être rassurant, et où l'