Articles

Affichage des articles du mai 24, 2020

Le choix du blanc et du noir.

Image
L e blanc et le noir. Le blanc et noir méritent une attention particulière. Deux raisons expliquent cela : La première est que contrairement aux autres teintes, il est difficile de distinguer le blanc de titane et de zinc, ou bien le noir d’ivoire et de mars par leur simple apparence. Leurs différences résident dans leurs caractéristiques. La seconde est la raison d’être du noir et blanc qui est toute particulière. D’après les scientifiques, l’une est absence de couleur, l’autre est la synthèse de toutes les couleurs réunies. Autrement dit, le noir absorbe toutes les couleurs du spectre lumineux, tandis que le blanc n’en absorbe aucune, il les renvoie toutes selon le principe de réflexion. Le blanc et le noir sont donc considérés comme des « non-couleurs ». Cependant, d’un point de vue purement pictural, le blanc et le noir font partie de la gamme chromatique au même titre que le rouge, le bleu, le vert, etc.. À l’instar des autres couleurs, le blanc

Le pastel

Image
Le pastel traditionnel. Ni dessin ni peinture, cette technique assez récente s’impose dès le XVII siècle par son velouté et la fraîcheur de ses coloris dans l’art raffiné du portrait. Edgar Degas, au XIX siècle, lui invente des techniques de mise en œuvre jamais égalées. Le XX siècle voit apparaître les pastels à l’huile. Le pastel apparaît au XVe siècle dans les rehauts de dessins préparatoires aux portraits.    Au XVII siècle, la vogue des dessins florentins lui confère un statut à part entière. Cette technique se prête à l’art délicat du portrait ; elle favorise le croquis rapide et sa texture poudrée traduit remarquablement l’aspect velouté de la peau. Le XVIII siècle en est l’âge d’or, avec Jean-Baptiste Siméon Chardin (1699-1779), Quentin de La Tour (1704-1788), Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783) et Élisabeth Vigée-Lebrun (1755-1842).   Le pastel, composé de pigments finement broyés liés de gomme arabique et de miel, se présente en bâtonnets friables